Ce n'est pas parce que nous sommes déjà en train de buller sur une île déserte que ce blog a quelque peu manqué de mises à jour ces derniers temps. Au contraire, nous avons déployé ces derniers jours une intense activité (si, si) pour être prêts à larguer les amarres très bientôt.
D'abord, quelques jours sur Paris n'ont pas été de trop pour s'occuper des dernières résiliations d'abonnements divers et variés, courir d'un magasin à l'autre pour les achats de dernière minute (je n'étais pas sûre de trouver facilement ailleurs une poche de 3kg de chocolat, du matériel aquarelle et autres éléments indispensables), et bien sûr, faire les bagages. A ce sujet je suis fière d'annoncer qu'après une longue et difficile réflexion mon sac de vêtements (pour un an, je le rappelle), ne dépassait pas 10 kg et incluait (entre autres affaires) seulement 5 (cinq!) pantalons.
L'étape finale des préparatifs se passe actuellement à Bandol, avec l'aide du père d'Axel: il faut préparer le bateau pour la navigation qui l'attend. Au programme: carénage (nettoyage de la coque), rangement de toutes les affaires qu'on a apportées à bord et pas mal de bricolage (changement d'un hublot, installation de l'éolienne, installation de la radio BLU, remplacement de divers éléments...)
Le carénage ne pose pas de problème particulier, nous en avons fait la plus grande partie lundi, il reste seulement à peindre la coque.
Le bricolage est plus compliqué, car la surface disponible dans le bateau est faible et nos affaires ne sont pas encore complètement rangées, donc c'est le bazar. Du coup, si on veut par exemple s'attaquer au hublot il faut déplacer le tas d'affaires qui se trouve devant, tas d'affaire dont la place changera à nouveau au moment du repas pour pouvoir s'asseoir à table. Si on veut trouver un outil, il faut s'armer de patience et non seulement se souvenir de sa dernière utilisation, mais aussi de tous les moments où la caisse qui le contenait a été déplacée pour accéder à tel ou tel endroit. Et que dire de l'espace "cuisine" qui se couvre régulièrement de pots, bocaux, tubes, boulons, écrous, tournevis et autres objets à fonction plus ou moins bien définie (de mon point de vue), et qu'il faut reconquérir au moment des repas si on veut avoir un peu d'espace pour découper un poivron!
Bref, "ras le bol!" est une phrase qui revient fréquemment dans la bouche des bricoleurs et plus particulièrement en fin de journée, mais les travaux ont bien avancé et nous devrions avoir terminé d'ici quelques jours. Quand je dis "nous", je parle surtout d'Axel et de son père, ce sont eux qui font le gros des travaux. Moi je cherche les outils, je prends les petits boulots qui ne nécessitent rien de plus compliqué qu'un tournevis ou une clé, je range ce que je peux et je fais la cuisine. (Et j'écris une note de blog...)
Ce n'est pas parce que nous sommes déjà en train de buller sur une île déserte que ce blog a quelque peu manqué de mises à jour ces derniers temps. Au contraire, nous avons déployé ces derniers jours une intense activité (si, si) pour être prêts à larguer les amarres très bientôt.
D'abord, quelques jours sur Paris n'ont pas été de trop pour s'occuper des dernières résiliations d'abonnements divers et variés, courir d'un magasin à l'autre pour les achats de dernière minute (je n'étais pas sûre de trouver facilement ailleurs une poche de 3kg de chocolat, du matériel aquarelle et autres éléments indispensables), et bien sûr, faire les bagages. A ce sujet je suis fière d'annoncer qu'après une longue et difficile réflexion mon sac de vêtements (pour un an, je le rappelle), ne dépassait pas 10 kg et incluait (entre autres affaires) seulement 5 (cinq!) pantalons.
L'étape finale des préparatifs se passe actuellement à Bandol, avec l'aide du père d'Axel: il faut préparer le bateau pour la navigation qui l'attend. Au programme: carénage (nettoyage de la coque), rangement de toutes les affaires qu'on a apportées à bord et pas mal de bricolage (changement d'un hublot, installation de l'éolienne, installation de la radio BLU, remplacement de divers éléments...)
Le carénage ne pose pas de problème particulier, nous en avons fait la plus grande partie lundi, il reste seulement à peindre la coque.
Le bricolage est plus compliqué, car la surface disponible dans le bateau est faible et nos affaires ne sont pas encore complètement rangées, donc c'est le bazar. Du coup, si on veut par exemple s'attaquer au hublot il faut déplacer le tas d'affaires qui se trouve devant, tas d'affaire dont la place changera à nouveau au moment du repas pour pouvoir s'asseoir à table. Si on veut trouver un outil, il faut s'armer de patience et non seulement se souvenir de sa dernière utilisation, mais aussi de tous les moments où la caisse qui le contenait a été déplacée pour accéder à tel ou tel endroit. Et que dire de l'espace "cuisine" qui se couvre régulièrement de pots, bocaux, tubes, boulons, écrous, tournevis et autres objets à fonction plus ou moins bien définie (de mon point de vue), et qu'il faut reconquérir au moment des repas si on veut avoir un peu d'espace pour découper un poivron!
Bref, "ras le bol!" est une phrase qui revient fréquemment dans la bouche des bricoleurs et plus particulièrement en fin de journée, mais les travaux ont bien avancé et nous devrions avoir terminé d'ici quelques jours. Quand je dis "nous", je parle surtout d'Axel et de son père, ce sont eux qui font le gros des travaux. Moi je cherche les outils, je prends les petits boulots qui ne nécessitent rien de plus compliqué qu'un tournevis ou une clé, je range ce que je peux et je fais la cuisine. (Et j'écris une note de blog...)