La coutume veut que chaque bateau en escale à Horta laisse, comme trace de son passage, une peinture sur le sol ou les murs du port.
Nous n'avons pas voulu déroger à la tradition (en plus, il paraît que si on ne le fait pas, on n'est pas sûrs d'arriver à bon port) et nous avons donc passé une partie de notre dernière journée à Horta à apporter notre contribution à la décoration de la marina. Malgré la difficulté de la chose - allez faire des motifs avec un pinceau large de deux centimètres, sur une surface qui en plus d'être terriblement rugueuse, a une inclinaison propice aux coulures, fléau du peintre maladroit - malgré ces difficultés, disais-je, notre peinture est la plus belle du port, et aussi la plus kitsch romantique.
Nous sommes maintenant en partenance vers São Miguel, dans le groupe oriental des Açores, où nous devrions arriver d'ici 48 heures.